Coeur serré

Oui, ce soir, j’ai le cœur serré…serré et triste à cause des violences faites aux petites filles, aux adolescentes, aux femmes.
Contrairement à mon habitude, ce soir, je n’ai pas envie d’être drôle.
Mais je suis toute chamboulée par ce que je viens de voir.
Ce soir, Envoyé Spécial a diffusé un reportage sur l’excision des petites filles en Indonésie.
C’est une pratique, une torture pour moi, encore largement répandue dans le monde et l’on ne peut rester indifférent au sort de millions de petites filles.
C’est un sujet d’actualité, on en parle ces jours-ci, mais j’ai l’impression que la cause des femmes n’avance pas, ou si peu.
Ce que j’ai vu m’a rendue triste, très triste.Au moment où j’écris ces quelques mots, j’ai encore le cœur serré et les doigts qui tremblent sur le clavier.
Une petite fille de 3 ans et demi s’est faite exciser, sans anesthésie ni moyen pour soulager la douleur.Elle est un peu plus jeune que ma puce, quelle douleur! Ces pleurs m’ont envahie, m’ont fait mal.
Et que dire de cette petite de 2 mois qui a connu le même sort…heureusement, des parents refusent cela pour leur fille mais leur décision est souvent critiquée et incomprise.
Quel sera l’avenir de ces enfants, dans leur vie de d’adulte et de femme?
Ceux qui font ça disent agir aux noms de la tradition..mais quelle tradition?
Je me pose beaucoup de questions mais la souffrance des enfants ne peut se justifier.
Jamais.

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8 réflexions sur “Coeur serré

  1. ça été très dur à regarder mais je voulais voir.
    Non par voyeurisme gratuit mais pour tenter de comprendre (y a-t-il qq chose à comprendre??)la situation et pouvoir en parler à mon très modeste niveau.
    Ces atteintes physiques, morales et psychologiques faites aux petites filles, aux femmes, sont insupportables et doivent être combattues!

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  2. Quelle horreur! Je n'ai pas regardé. Je sais que ça existe, malheureusement, mais je ne peux pas le voir. Par contre, je peux en parler, nous le pouvons toutes pour que ces pratiques de mutilation cessent.

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  3. Bonsoir, évidemment, je suis d'accord, avec le billet, avec les commentaires. Mais…
    Cette violence, que vous dénoncez, cette souffrance des enfants qui vous insupporte, je ne peux qu'être d'accord. Mais…
    Hier au square, j'ai vu un petit garçon se faire rouer de coups par sa mère, se faire insulter par cette même mère pour avoir tiré les cheveux d'une camarade de bac à sable. J'avais le ventre noué, mes enfants sont restés scotchés. Cette souffrance là non plus ne se justifie pas. Elle est à deux pas de chez nous et pas à des milliers de kilomètres. Et pourtant qui va faire un reportage là dessus ? C'est peut être audacieux ou indécent de placer cette scène au niveau du sujet du post, mais est-ce trop quotidien pour être dénoncé ?
    Alors oui en parler ok, se battre contre c'est mieux. Envoyé spécial personnellement je trouve cela racoleur. Aucune violence, qu'elle soit éducative ou autre parce que traditionnelle n'est acceptable. Alors contre l'excision, battons nous, battez vous, en parler ne suffit pas. Si cela vous questionne profondément, vous agirez.

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  4. Alors alors…déjà bienvenue sur mon blog!
    C'est peut être un billet facile, confortable à faire depuis chez moi…certes…je sais que je ne changerai pas la face du monde et que je suis très peu efficace pour lutter contre la bêtise, l'injustice, la souffrance…
    J'avais juste envie d'écrire ce que je ressentais!

    Ce que tu décris au square mérite tout autant d'être dénoncé, tu as raison.

    En ce qui me concerne, je trouve qu'Envoyé Spécial est une très bonne émission, il est vrai que parfois les sujets sont diversement traités mais cela est du journalisme, fait par des journalistes et non une de ces pseudo émissions vulgaires, voyeuristes et racoleuses.Mais ce n'est que mon avis.

    Parler des sujets qui nous touchent est déjà un premier pas, qui ne suffit pas bien évidemment!
    Agir est un deuxième pas à faire, plus compliqué je te l'accorde.

    En tout cas, merci pour ton commentaire, le débat et la confrontation des points de vue me plaît.
    Je continue de réagir aux sujets qui me touchent, m'interpellent.

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